On s’invite à s’éviter. On s’imite à graviter. Tourner en rond. Pour arrondir les angles. De tes faims de moi.
On danse à tournoyer. Ce festin si amer. De solides sollicitudes. De nos solstices solitudes. En décalage horaire.
Tu foisonnes au sud. Planté à l’ouest. De tes zestes de toi. On fusionne au nord. De l’étoile filante. Pour exaucer. Nos plus vaillantes alchimies. Nos prières battantes.
De cœur à te rompre. Les artères de ton satellite. D’un sobre big-bang. Absolu d’ébriété. À en démêler. Les aléas. Relatifs. À ne faire qu’une bouchée. Double. Faces.
Alors tu viens poser un pied. À terre. Sur ma lune. Promise.
Tu succombes aux ravages. Je fissure le tournant. Tu sèmes. Égraine. Frissonne le courant d’air. Que tu te donnes. Que je respire.
À succomber. À me dépasser. Crashé. Et me prendre de court. Dans une vitesse. Exacerbée. Deux contrées de rencontres.
La comète. Commise. Sur terre. Conquise.
Le temps file. Fuitée de percées majestueuses. Je m’accorde à tes fuseaux. Tu traces au fusain. Les plans de nos rivages. Inconnus.
Et on s’éclipse pour se frôler. À luner l’autre. De nos ardeurs équatoriennes.
Je t’accorde mon étoile philanthrope. Laissant apparaître la pleine de l’une. Le plus beau des horizons solaires. Le plus lumineux des abandons. En l’autre.
Puis toi retournant ton arche. Perdue alors dans l’immensité. Moi traversant le cosmos. Trouvée dans les fléaux. Du crash. Dans un néant. De la genèse. Biaisée. Du droit. De sol. Et si…