Je t’aime en majuscule.
Je m’abaisse de ta grandeur.
Tu me prends de haut.
Je te prends de court.
Ridicule altitude.
Pourtant.
Je me sens minuscule.
Sous la hampe.
De ton regard.
Je vertige.
Quand je ressens au plus profond des émois.
La fragile surface de la vie.
Qu’elle ne tient qu’à un fil.
De l’eau.
De l’os.
Qu’elle se tend.
De ta main.
De vestiges.
Je regarde d’en haut.
Ce que tu penses tout bas.
Et je frissonne de l’air ambiant.
De la croulante descente.
Alors tu filigranes.
Des ficelles d’agrafes.
De paraphes de minuscules.
D’insignes fautes.
Et j’essaie de corriger.
Au trait.
Les ratures.
Qui se mettent à la page.
Et là !
Tu t’écroules.
Lorsque tu entends ton cœur qui m’écoutes.
Qu’il te prose l’improvisation de sa douceur.
Qu’il s’emballe parce qu’il ne mâche pas tes maux.
Qu’il t’implore de me laisser respirer.
À la chamade.
Sortir de sa cage.
Thoracique de crispation.
Tension à son comble.
S’il cessait…
Alors vient s’aliéner le sentiment qui ronge.
D’un trop plein de vide.
D’une overdose d’éjection.
D’un bafoue-ment inavoué.
De bégaiement amoureux.
En panne de direction.
Assisté d’une économie.
De stèles austères.
Qui creusent ma tombe.
À pic.
Vue du ciel ? Je suis à terre.
Alors tu corriges.
L’alinéa.
Qui me remet sur les rails.
À la ligne.
Prêt.
La majuscule.
Je me sens grand.
À tes à-côtés.
Et tu deviens mon centre.
D’obscurité.
Qui met à l’ombre.
Tout ce que je veux faire éclore.
Dans nos parallèles.
Babyloniens.
De langages.
Perdus.
Dès lors, je me dois d’essayer.
Une nouvelle fois.
De remonter.
À ma hauteur.
De me lancer une perche.
Droit.
Devant.
Et toi.
Sur le coté.
Je m’abaisse de ta grandeur.
Tu me prends de haut.
Je te prends de court.
Ridicule altitude.
Pourtant.
Je me sens minuscule.
Sous la hampe.
De ton regard.
Je vertige.
Quand je ressens au plus profond des émois.
La fragile surface de la vie.
Qu’elle ne tient qu’à un fil.
De l’eau.
De l’os.
Qu’elle se tend.
De ta main.
De vestiges.
Je regarde d’en haut.
Ce que tu penses tout bas.
Et je frissonne de l’air ambiant.
De la croulante descente.
Alors tu filigranes.
Des ficelles d’agrafes.
De paraphes de minuscules.
D’insignes fautes.
Et j’essaie de corriger.
Au trait.
Les ratures.
Qui se mettent à la page.
Et là !
Tu t’écroules.
Lorsque tu entends ton cœur qui m’écoutes.
Qu’il te prose l’improvisation de sa douceur.
Qu’il s’emballe parce qu’il ne mâche pas tes maux.
Qu’il t’implore de me laisser respirer.
À la chamade.
Sortir de sa cage.
Thoracique de crispation.
Tension à son comble.
S’il cessait…
Alors vient s’aliéner le sentiment qui ronge.
D’un trop plein de vide.
D’une overdose d’éjection.
D’un bafoue-ment inavoué.
De bégaiement amoureux.
En panne de direction.
Assisté d’une économie.
De stèles austères.
Qui creusent ma tombe.
À pic.
Vue du ciel ? Je suis à terre.
Alors tu corriges.
L’alinéa.
Qui me remet sur les rails.
À la ligne.
Prêt.
La majuscule.
Je me sens grand.
À tes à-côtés.
Et tu deviens mon centre.
D’obscurité.
Qui met à l’ombre.
Tout ce que je veux faire éclore.
Dans nos parallèles.
Babyloniens.
De langages.
Perdus.
Dès lors, je me dois d’essayer.
Une nouvelle fois.
De remonter.
À ma hauteur.
De me lancer une perche.
Droit.
Devant.
Et toi.
Sur le coté.